A propos d’une parole d’Aristote – “l’homme est celui des animaux qui est le plus conforme à la nature”
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– Quelle est la relation de l’homme vis-à-vis du règne animal?
– Est-ce qu’on devrait penser le vivant à partir du non-vivant (selon un modèle scientifiquement très répandu), ou bien considérer le non-vivant comme le vivant en état de devenir?
-Est-ce que l’être humain se démarque radicalement de la nature par la culture, ou est-ce que l’homme serait plutôt l’animal par excellence, la somme de l’animalité, la forme des formes naturelles?
– En soulignant l’appartenance des humains à la nature, court-on le risque de tomber dans un anti-humanisme justifiant la cruauté et la violence, comme chez Sade ou le darwinisme social? Darwin lui-même avait-il pressenti ce danger dans l’utilisation de ses théories?
– La critique de la notion même de l’existence d’une nature humaine par des philosophes tels que Jean-Paul Sartre ouvre-t-elle la porte au transhumanisme et tous ses dérapages potentiels?
– Est-ce que ce serait la perte de l’émerveillement devant l’apparition des formes dans la nature qui nous a conduits dans l’impasse d’une science utilitaire, dictée par le management et ses impératifs qui tuent notre vraie inventivité?
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